Nadia Loury - Site internet | Auteure
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Auteure

      » C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas « . Victor Hugo

NADIA LOURY

De l’aventure d’Auroville…

Dans les années soixante-dix, le contexte mondial était tendu : guerre froide, société occidentale tournée vers la consommation, gaspillage des ressources, sur-exploitation des milieux… Nous étions alors un certain nombre, avec la tête dans les étoiles à vouloir « changer le monde ». Mais comment ? La politique ne répondait pas à mes aspirations. L’écologie, proposait, un modèle basé sur la « finitude » de notre planète, une éthique de vie, le respect du vivant. Mais de mon point de vue, elle ne s’attaquait pas aux racines de nos difficultés, à savoir nous mêmes.

L’aventure d’Auroville (Tamil Nadu, Inde), propose un « laboratoire humain évolutif » et un chemin vers l’éveil de la conscience intégrant l’écologie par nécessité. Après deux séjours dans les années soixante dix, j’y ai vécu en partie, au début des années quatre vingt et capté avec mon Nikon, la vie, les êtres  aux époques pionnières : travaux de  renaturation, scènes de vie quotidienne aux contacts des villages tamouls, écoles et enfants… Je continue de m’y rendre chaque année et effectue régulièrement des prises de vue. Je reste  impliquée au travers l’association « Auroville International France ».

…à celle du  Mercantour… 

Géomorphologue de formation, j’ai eu la chance de travailler pour le Parc national du Mercantour en tant qu’ingénieur de recherche pour réaliser la carte géomorphologie au 1/25 000 de la zone cœur. Cet immense territoire de 700 km2 fut pour moi comme le jardin du Petit Prince : un lieu d’apprivoisement, du temps, de l’espace et du vivant, mais à l’échelle géologique ! Parcourir en toutes saisons, versants, crêtes et sommets fut un vrai bonheur, propice à la contemplation ! Un livre s’est alors imposé pour raconter la belle histoire de la Terre et de la vie sur ce fragment de planète : « La mémoire des paysages » édité en 1992 chez Glénat. Il fait vivre, au travers de missions scientifiques de terrain, l’histoire de « pierre et de terre » du parc national dont les traces, comme des décors de scènes disparues se retrouvent dans les paysages photographiés. « Le passé est, une terre étrangère, seule la mémoire peut la visiter » écrivait William Faulkner. Et la photo agit comme un révélateur de cette mémoire.

 …et l’émerveillement toujours !

La nature est ma maison première. Dans les Alpes maritimes, ou à l’occasion de voyages, j’aime me sentir immergée dans l’infini, en harmonie avec le moment présent. Observer les paysages et les fleurs. Comprendre et admirer cet incroyable foisonnement de la vie. Sans exclure l’humain capable de s’adapter aux milieux les plus extrêmes et de modeler les paysages. La photographie fixe la beauté des lieux, d’une floraison éphémère, d’une rencontre et donne à partager des moments jubilatoires.

Fidèle à Nikon depuis toujours, j’utilise le 105 micro Nikkor mais aussi le génial Leica D Lux pour les ambiances plus larges.

En retour de ce que la nature me donne, je participe à sa protection au travers l’association Humanité & Biodiversité qui promeut une éthique du  vivant sur des actions de plaidoyer et les oasis nature